LA VIERGE MARIE T\'AIME

Soif d’espérance, soif de Dieu !

Introduction

Chers jeunes, vous êtes l’avenir de l’Église. Gardez votre courage. Ne vous laissez pas abattre par la situation mondiale de crise et les critiques de toutes sortes sur les jeunes. A chaque époque, les jeunes sont pris pour cible. Tenez, il y a plus de 3000 ans, un prêtre d’Égypte faisait cette réflexion : « Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du cœur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d'autrefois. Ceux d'aujourd'hui ne seront pas capables de maintenir notre culture ».

La jeunesse, c’est le présent et l’avenir de l’humanité et de l’Église !

L’Église a besoin de vous. L’Église veut se faire proche de vous. L’Église sait qu’elle peut compter sur vous, car c’est vous qui formez l’Église. C’est la raison pour laquelle ces JMJ sont organisées à votre intention. Et le thème de cette année, est du reste, une invitation à la mission : « Allez de toutes les nations, faites des disciples » cf. Mt 28,19. Les précédentes JMJ nous ont permis de voir que chaque jeune chrétien porte en lui la joie de croire, la joie d’espérer, la joie d’aimer. Cette expérience de foi, d’espérance et d’amour, vous devez la communiquer à des milliers d’autres jeunes qui sont désemparés, déboussolés, des milliers de jeunes gens et de jeunes filles qui n’ont plus d’espérance. « Allez, de toutes les nations, faites des disciples ». A l’audience générale du 1er août 2001, le Pape Jean-Paul II, s’adressant aux jeunes, leur disait : « Chers jeunes! Vos contemporains attendent la vraie "lumière du monde" (cf. Jn 1, 9). Ne tenez pas votre cierge seulement à l'intérieur de l'église, mais portez le flambeau de l'Évangile à tous ceux qui sont dans les ténèbres et vivent un moment difficile de leur existence » Nous le savons, aujourd’hui plus que jamais, les jeunes vivent des situations difficiles, qu’ils soient dans les pays en voie de développement ou dans les pays développés. Les interrogations ne manquent pas. Comment être jeune et envisager l’avenir positivement ?

1. Joies et souffrances des jeunes

Nous vivons une époque de crise des valeurs. Pour vous en convaincre observez autour de vous. Que remarque-t-on ? L’intégrisme se propage de plus en plus dans toutes les régions faisant front sur la déliquescence des valeurs et prônant un retour à la lettre des Écritures sacrées, une restauration des valeurs à partir du religieux. L’incivisme devient monnaie courante. Les médias ne cherchent plus tant à transmettre des valeurs qu’à présenter une image publicitaire de l’humain. Ils ne nous présentent que l’immédiat et l’éphémère. Le peu que l’on puisse dire c’est que rien ne semble avoir de sens. Or quand plus rien ne semble avoir de sens, c’est que nos valeurs ont cessé de faire l’unanimité et sont à la dérive. Nous n’y sommes pour rien. Nous avons hérité d’une lente déconstruction des valeurs qui a commencé depuis le XVIIIème siècle-siècle des lumières et dont certains auteurs se sont faits les chantres (Voltaire, Nietzsche…). Le saint Père en parle dans sa première encyclique Lumen Fidei (LF, n°2).

Si l’on admet qu’une valeur est ce qui fait l’objet d’une préférence, ce qui est estimé, préféré ou désiré par un groupe de sujets déterminés, il n’y a pas de valeur strictement individuelle. Toute valeur, de ce point de vue, est sociale et les jugements de valeur ont toujours un caractère collectif. On peut en dresser un tableau, non exhaustif mais significatif qui nous permet de juger de la souffrance des jeunes générations qui sont encore à se demander où sont nos valeurs.

par Monseigneur Philippe OUEDRAOGO Source: catholique.bf



30/12/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres