LA VIERGE MARIE T\'AIME

Reflexion sur le temps de carême

 

« Si quelqu’un ne se nourrit pas de la parole de Dieu, il n’est pas vivant. »
(St Jérôme)

Le Carême est le temps
où nous prenons conscience
non pas de notre péché
mais de la grandeur
à laquelle nous sommes appelés.


Il n’est pas question durant le Carême
de dompter le corps.
Il convient avant tout
de libérer de notre coeur
les ressources d’amour
et de solidarité
que Deu nous a confiées.


Le Carême est le temps de la couleur:
on se débarrasse de la patine
et de la poussière accumulées
et on se trouve en face
de la beauté du commencement.


 

Réflexion sur le temps de carême

 

 


 

 

Mercredi des cendres

 

 Par la pratique traditionnelle du jeûne, de l’aumône et de la prière, signes de notre volonté de conversion, le Carême nous apprend à vivre de façon toujours plus radicale l’amour du Christ.


Le jeûne, qui peut avoir des motivations diverses, a pour le chrétien une signification profondément religieuse: en appauvrissant notre table, nous apprenons à vaincre notre égoïsme pour vivre la logique du don et de l’amour; en acceptant la privation de quelque chose – qui ne soit pas seulement du superflu –, nous apprenons à détourner notre regard de notre «moi» pour découvrir Quelqu’un à côté de nous et reconnaître Dieu sur le visage de tant de nos frères.
Pour le chrétien, la pratique du jeûne n’a rien d’intimiste, mais ouvre tellement à Dieu et à la détresse des hommes; elle fait en sorte que l’amour pour Dieu devienne aussi amour pour le prochain (cf. Mc 12,31).


Sur notre chemin, nous nous heurtons également à la tentation de la possession, de l’amour de l’argent, qui s’oppose à la primauté de Dieu dans notre vie. L’avidité de la possession engendre la violence, la prévarication et la mort; c’est pour cela que l’Eglise, spécialement en temps de Carême, appelle à la pratique de l’aumône, c’est à dire au partage.
L’idolâtrie des biens, au contraire, non seulement nous sépare des autres mais vide la personne humaine en la laissant malheureuse, en lui mentant et en la trompant sans réaliser ce qu’elle lui promet, puisqu’elle substitue les biens matériels à Dieu, l’unique source de vie. Comment pourrions-nous donc comprendre la bonté paternelle de Dieu si notre cœur est plein de lui-même et de nos projets qui donnent l’illusion de pouvoir assurer notre avenir?


La tentation consiste à penser comme le riche de la parabole: « Mon âme, tu as quantité de biens en réserve pour de nombreuses années...». Nous savons ce que répond le Seigneur: « Insensé, cette nuit même, on va te redemander ton âme…» (Lc 19,19-20).
La pratique de l’aumône nous ramène à la primauté de Dieu et à l’attention envers l’autre, elle nous fait découvrir à nouveau la bonté du Père et recevoir sa miséricorde.

 

Extraits du message de Benoît XVI pour le Carême

 

 

 


 


«Revenons à lui de tout notre cœur »

 
Le monde dans lequel nous vivons est un monde souvent malade, abimé, voire défiguré par le péché.



L’homme est ainsi fait : il ne peut se contenter de ce qu’il possède, en pensée, en action. Il est cependant
doté d’un capital sain à la naissance. Qu’en résulte-t-il au fil des ans, s’il donne libre cours à ses instincts ?




Il ne sera libéré que s’il accepte de l’être, de se décentrer de lui-même, de se convertir, de se tourner vers
le Seigneur, d’implorer son pardon, d’accueillir son Amour. Dieu est le seul à pouvoir mettre en échec les plans du démon.



En ce début de Carême, tournons-nous vers notre intérieur : « Le Père voit dans le secret ».Laissons-nous attirer par Jésus à travers sa Passion et sa Résurrection.


En faisant mémoire du Christ, Jésus nous mènera vers son Père : «Je suis la Vie ». Il est le seul chemin de Liberté, de Joie, de Paix et d’Amour.



«Revenons à lui de tout notre cœur »



 

 


 


" Il faut que le Christ lui-même nous regonfle, nous redonne confiance.

Surtout, il faut que notre foi mûrisse. Il faut que notre foi passe du stade de l'enthousiasme juvénile et des doutes adolescents à une dimension adulte.

 

En carême, alors que nous jeûnons pour purger notre corps et le préparer à mieux goûter le repas de Pâques, nous sommes invités à nous nourrir d'autre chose que de lipides, glucides et protides.

Nous sommes invités à manger la Parole, à la mastiquer pour exciter les papilles de notre âme."





 


« Si quelqu’un ne se nourrit pas de la parole de Dieu, il n’est pas vivant. »
(St Jérôme)




Un Dieu qui est au-delà de notre entendement, de manière mystérieuse; un Dieu qui est communion, trinité, famille. Nous croyons en un Dieu qui est amour, qui affirme, exprime et incarne cet amour pleinement en Jésus et continuellement dans toute la création.


Le Carême est le temps
où nous prenons conscience
non pas de notre péché
mais de la grandeur
à laquelle nous sommes appelés.


Il n’est pas question durant le Carême
de dompter le corps.
Il convient avant tout
de libérer de notre coeur
les ressources d’amour
et de solidarité
que Deu nous a confiées.


Le Carême est le temps de la couleur:
on se débarrasse de la patine
et de la poussière accumulées
et on se trouve en face
de la beauté du commencement.






 



Le carême nous invite à purifier nos pensées de tout ce qui nous encombre et nous culpabilise.
Faire Carême peut signifier changer la direction de ma vie: mettre le cap sur Dieu,me laissant déranger par les autres: leurs idées, leurs habitudes, leur langage...


Le carême nous invite à purifier nos cœurs de tout ce qui nous enracine et nous garde dans l'amertume et l'agressivité
Faire Carême c'est ouvrir ma porte, et réapprendre à bouger, à avancer, à vivre...Faire Carême c'est refuser de rester figé sur mes positions, mes dogmes ou mes certitudes absolues...


Le carême nous invite à purifier nos âmes de tout ce qui nous enferme dans l'égoïsme et l'orgueil
Faire Carême c'est encore et toujours me remettre à l'écoute de la Parole de Dieu.Elle me touchera le cœur; elle me proposera un geste de pardon, d'amour, de paix. Faire carême c'est se mettre à la disposition de Dieu à travers les autres. Le temps de carême , c'est un moment de conversion , de priere , de privation . Grâce à ce moment ,  l'homme se rend compte de ce qu'il est c'est-à-dire, un mortel, un être dont la vie est régie par un seul souffle. C'est une opportunité pour se rapprocher de Dieu  , de faire son méa culpa , prendre des résolutions pour repartir de nouveau . Ayons donc foi en Dieu. Soyons donc sans crainte et allons avec nos anges gardiens à la rencontre de Jésus , le miséricordieux par excellence.



12/12/2013
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